Tout sur le HPI
  1. Qu’est-ce le Q.I : quotient intellectuel ?
  2. Quels sont les différents tests de QI ?
  3. A quel âge faire le test ?
  4. Comment se déroule la détection du haut potentiel ?
  5. Est-ce que les tests de QI sont fiables ?
  6. Est-ce que le stress peut changer le résultat d’un test de QI ?
  7. Que valent les tests de QI gratuit sur internet ?
  8. Est-ce que le test de QI ne mesure qu’une partie de l’intelligence ?
  9. Comment puis-je connaître mon niveau de quotient intellectuel ?
  10. Quel est le point de vue des scientifiques sur le quotient intellectuel ?
  11. Quelle est la différence entre le QI et le QE ?
  12. Comment passer un test HPE ?
  13. Peut-on augmenter son Q.I ?
  14. Est-ce que le Q.I a une valeur fixe ?
  15. Est-ce que le Q.I est héréditaire ?
  16. Peut-on devenir surdoué avec l’âge ?
  17. À quoi sert un test de QI ?
  18. Est-ce que la créativité est identifiée par le Q.I ?
  19. Qu’est-ce qu’un bilan de haut potentiel ?
  20. Où pourrais-je avoir un bon test de QI gratuit ?
  21. Peut-on passer un test de QI sans aller chez le psychologue ?
  22. Existe-t-il une meilleure alternative aux tests de QI ?
  23. En quoi consiste le test HPI de Atypikoo ?
  24. Peut-on être un adulte HP avec un Q.I normal ?
  25. Peut-on être HPI sans avoir un Q.I supérieur ou égal à 130 ?
  26. Quelles sont les différences entre un HPI et un THQI ?
  27. Un QI élevé garantit-il une belle vie professionnelle ?
  28. Pourquoi nos amis ont-ils souvent un Q.I proche du nôtre ?
  29. Comment le test de QI peut-il changer les choses ?
  30. Quelles raisons peuvent faire hésiter à passer un test de QI ?
  31. Quel est l’avantage d’avoir un Q.I de 130 ?
  32. Que faire si je rate le test de QI ?

💡 Qu’est-ce le Q.I : quotient intellectuel ?

Le Q.I est l’acronyme de quotient intellectuel. Il s’agit d’un chiffre qui est obtenu à la suite de la passation d’un test de QI. Il permet d’observer les capacités intellectuelles d’un individu. 

Concrètement, il existe des tests qui permettent d’évaluer des aptitudes cognitives avec des exercices. Les exercices du test Wechsler sont basés sur des subtests qui font partie des catégories suivantes : compréhension verbale, visuospatial, raisonnement fluide, mémoire de travail, vitesse de traitement.

Les résultats obtenus aux subtests permettent d’en extraire la moyenne pondérée, il s’agit du chiffre de Q.I qui synthétise l’intelligence générale (facteur G).

Le chiffre de Q.I est alors apposé sur l’échelle de graduation :

Courbe de Gaus - Test de QI Echelle Wechsler

Cette échelle permet donc d’identifier le niveau d’intelligence d’une personne en fonction de son score.

En dessous de 55 au test de QI, on considère que l’intelligence est très faible, on parle de retard mental et de déficience intellectuelle.

Entre 70 et 85, il s’agit d’une intelligence faible.

Entre 85 et 115, on parle d’intelligence moyenne. La moyenne de l’intelligence est précisément à 100 de QI.

Entre 115 et 130, l’intelligence est considérée comme supérieure.

À partir de 130 au test de QI, l’intelligence est très supérieure.

Pour identifier le haut potentiel intellectuel sur l’échelle de graduation, il a été convenu qu’il serait pris en compte à deux écarts type à partir de la moyenne, c’est-à-dire à 130 de QI. À partir de 145 au test de QI, on considère qu’il s’agit d’un très haut potentiel intellectuel.

💡 Quels sont les différents tests de QI ?

En 1905, en France, Alfred Binet et Théodore Simon créent la première échelle de mesure de l’intelligence. Ce test est basé sur des épreuves de compréhension, de raisonnement et de jugement. A l’origine, il a été créé pour mesurer l’âge mental d’un enfant et pour mettre en évidence le faible niveau d’intelligence de certains élèves.

En 1912, William Stern étudie les travaux de Alfred Binet et Théodore Simon et à partir de ces recherches, il invente le concept de quotient intellectuel (QI).

Le test Binet-Simon est ensuite amélioré par Lewis Terman. Il intègre des épreuves verbales, mathématiques et logiques.

Puis, en 1939, David Wechsler crée le « QI standardisé » qui propose de comparer les résultats obtenus au test à la population générale. Ce test est encore aujourd’hui majoritairement utilisé en Europe et particulièrement en France.

En 1983, Alan S. Kaufman propose un nouveau test destiné à évaluer le développement cognitif des enfants âgés de 2,5 ans à 12,5 ans, il s’agit du KABC. Ce test a été révisé en 2004 et il est utilisé dans de nombreux pays.

Le test Wechsler est décliné en trois versions en fonction de l’âge de l’adulte, de l’enfant, ou de l’adolescent concerné :

  • Le WPPSI (Wechsler Preschool and Primary Scale of Intelligence) est adapté aux enfants qui ont entre 2 ans et 6 ans.
  • Le WISC (Wechsler Intelligence Scale for Children) concerne les enfants de 6/7 ans à 16 ans.
  • Le WAIS (Wechsler Adult Intelligence Scale) est utilisé pour les adultes de 16/17 à 79 ans.

💡 A quel âge faire le test ?

Il est possible de tester les enfants dès l’âge de 3 ans, dès la maternelle, mais il est beaucoup plus avisé, selon les spécialistes de la douance, d’attendre l’âge de 6/7 ans pour entreprendre ces tests. Le fait d’attendre permet d’obtenir un résultat plus fiable. Si les parents décident de faire passer un test de QI à leur enfant et que le résultat identifie un Q.I supérieur à la tranche d’âge en question, ils se posent certainement la question de devoir en parler ou non à leur enfant. Les psychologues spécialisés conseillent d’aborder le sujet pour permettre à l’enfant d’évoluer avec cette notion et d’avoir plus de clés de compréhension sur son fonctionnement neuroatypique.

À l’âge adulte, le test peut être passé au moment opportun. C’est-à-dire au moment où la personne cherche à trouver des réponses à son mode de fonctionnement. Idéalement, il est conseillé de passer le test dans les meilleures conditions possibles, donc dans une période où la personne est en bonne condition physique et mentale. Il est préférable d’éviter les moments de fatigue et de stress qui peuvent interférer sur les résultats.

💡 Comment se déroule la détection du haut potentiel ?

La détection du haut potentiel intellectuel peut s’effectuer de manière progressive et par étapes :

Étape 1 : Comprendre le HPI

Il est utile de se renseigner et de consulter les informations disponibles grâce aux livres, aux articles, aux reportages et aux vidéos, etc. Cette première étape permet de mieux cerner le sujet et les possibilités d’être concerné.

Étape 2 : Savoir si on est concerné

Le fait de comparer sa situation personnelle et son fonctionnement intellectuel par rapport aux informations disponibles peut être très efficace. Certains éléments sont souvent déterminants pour identifier à première vue le haut potentiel intellectuel comme le fait d’avoir marché, parlé, appris à lire et à compter avant les enfants du même âge. Le cas échéant, il est intéressant de poursuivre les démarches d’identification de la douance.    

Étape 3 : Pré-test en ligne

Atypikoo propose un test pour s’autoévaluer en ligne. Ce test permet d’obtenir une estimation de son haut potentiel en comparaison avec les données analysées sur des personnes identifiées HPI par un test de QI. Le test n’évalue pas le niveau d’intelligence. Seul le test de QI peut évaluer les aptitudes cognitives. Le résultat du test proposé par Atypikoo précise s’il est pertinent de passer un test de QI. Voici le lien vers le test HPI en ligne

Étape 4 : Trouver un spécialiste

Une liste de spécialistes de la douance qui sont habilités à encadrer la passation d’un test de QI est disponible sur Atypikoo. Les recommandations d’autres personnes peuvent être pertinentes pour faire le bon choix. Voici l’annuaire de spécialistes.  

Étape 5 : Se renseigner sur les conditions

Contacter le spécialiste choisi et s’informer sur la disponibilité, le tarif et le processus de déroulement du test. Initier la prise d’un rendez-vous si les informations sont validées. Le coût d’un bilan psychologique se situe en moyenne entre 300 et 600€ selon les villes.

Étape 6 : Avoir un entretien préalable

Au cours de l’entretien avec le spécialiste, ce dernier s’informe alors sur la vie du patient. Il rédige une anamnèse qui permet de noter tous les éléments cliniques qui seront utiles au moment de l’appréciation du haut potentiel intellectuel.

À l’issu de l’entretien, le spécialiste peut déconseiller au patient de passer un test de QI s’il estime que les éléments qu’il a recueillis ne semblent pas valider l’hypothèse d’un HPI ou s’il considère qu’il n’est pas pertinent de passer un test de QI. Le spécialiste peut également conseiller au patient de poursuivre le processus de détection du haut potentiel. Il lui propose alors un nouveau rdv. Il est déconseillé de s’entraîner ou de se préparer au test de QI. Pour éviter de biaiser le résultat, il est important de tester les aptitudes cognitives en situation réelle.

Étape 7 : Déroulement d’un test de QI de Wechsler

Le test de QI est organisé au cabinet du spécialiste. En Europe, les spécialistes font passer le test WAIS-IV. Il s’agit du test Wechsler, qui est un test psychométrique, cela signifie qu’il permet de mesurer les aptitudes de façon fiable et objective. Le test WAIS IV sera remplacé par le WAIS V en 2023.

Le test composé de cinq indices qui permettent d’évaluer les aptitudes cognitives :

  • L’indice de compréhension verbale (ICV) : il permet notamment de tester les capacités de raisonnement, la compréhension et l’expression, la culture générale, la mémoire des informations retenues au cours des années.
  • L’indice visuospatial (IVS) : il permet notamment de tester les aptitudes d’analyse et de synthèse et de construction de formes géométriques.
  • L’indice de raisonnement fluide (IRF) : il permet notamment de tester la logique, le raisonnement, la création d’images mentales et la résolution de problèmes. (Cet indice fait partie de la version du WAIS V)
  • L’indice de mémoire de travail (IMT) : il permet notamment de tester la mémoire à court terme et la mémoire de travail audio, verbale et visuelle ainsi que les aptitudes d’attention et de concentration.
  • L’indice de vitesse de traitement (IVT) : il permet notamment de tester l’observation, le traitement des informations, les aptitudes d’attention et de concentration.

Les exercices sont regroupés dans dix subtests qui sont répartis dans les cinq catégories précédemment évoquées :

Compréhension verbale

  • Similitudes (SIM) : il permet de tester la compréhension verbale, l’identification de lien entre des notions et des mots.
  • Vocabulaire (VOC) : il permet de tester la compréhension verbale, l’utilisation linguistique. 

Visuospatial

  • Cube (CUB) : il permet de tester les capacités d’analyse, de synthèse, la motricité et la coordination manuelle.
  • Puzzles visuels (PUZ) :  il permet de tester la flexibilité mentale, les capacités d’analyse, de synthèse, la mémoire de travail.
  • Balances (BAL) : il permet de tester le raisonnement quantitatif et la logique.

Raisonnement fluide

  • Matrices (MAT) : il permet de tester la logique, l’analyse et les capacités de déduction.

Mémoire de travail

  • Mémoire des chiffres (MCH) : il permet de tester la mémoire à court terme, l’attention et la concentration.
  • Mémoire des images (MIM) : il permet de tester la mémoire à court terme, l’attention et la concentration.

Vitesse de traitement

  • Code (COD) : il permet de tester la vitesse de perception et d’action, le balayage visuel, la flexibilité mentale.
  • Symbole (SYM) : il permet de tester la vitesse de perception et d’action, le balayage visuel, le contrôle attentionnel.

En complément, il y a cinq subtests facultatifs qui permettent d’observer plus en détail certaines aptitudes cognitives :

Compréhension verbale

  • Compréhension (COM) : il permet de tester la compréhension et l’utilisation des connaissances acquises.
  • Information (INF) : il permet de tester la culture générale.

Raisonnement fluide

  • Arithmétique (ARI) : il permet de tester le raisonnement logico-Mathématiques, la résolution de problèmes Mathématiques et la mémoire.

Mémoire de travail

  • Séquence Lettres-Chiffres (SLC) : il permet de tester la mémoire de travail, l’attention, la concentration, la motivation.

Vitesse de traitement

  • Barrage (BAR) : il permet de tester la vitesse de perception et d’action, la gestion de l’impulsivité.

 

Le spécialiste assiste au test et note des observations sur le comportement de la personne : facilités ou difficultés de compréhension et de réalisation, fatigue, stress, manque de confiance, agacement, irritation, etc.

Étape 8 : Analyse des résultats par le spécialiste

Le spécialiste effectue l’analyse des résultats en prenant en compte les subtests des cinq indices ainsi que l’analyse clinique qu’il a pu observer.

Étape 9 : Compte-rendu

Le spécialiste présente les conclusions de son analyse au patient et il lui remet un compte rendu écrit. Il lui présente les résultats des cinq catégories et des subtests en lui indiquant ses forces et ses faiblesses. Il lui indique si ses résultats sont homogènes ou hétérogènes, c’est-à-dire si ces résultats sont équivalents ou différents entre les catégories testées. Si les résultats concluent au haut potentiel intellectuel, le spécialiste précise l’échelle de douance, il s’agit de l’échelle qui englobe le score obtenu. Cela prend en considération l’intervalle de confiance qui permet de situer le score dans un écart de 5% de points. Cela permet d’intégrer la marge d’erreur des résultats du test.

💡 Est-ce que les tests de QI sont fiables ?

Le test de QI est actuellement l’outil le plus fiable et le plus complet qui est utilisé par les spécialistes de la douance pour identifier le haut potentiel intellectuel. 

La fiabilité du test est mise en évidence par la stabilité du score de QI dans la durée. En effet, lorsqu’une personne repasse un test de QI plusieurs semaines ou années après son premier test, elle obtient, dans la grande majorité des cas, un score voisin.

Pour viser la meilleure fiabilité du résultat, il est conseillé d’attendre l’âge de 6 ans pour passer un test de QI. Dans la majorité des cas, le score obtenu devrait être stable à l’âge adulte.

💡 Est-ce que le stress peut changer le résultat d’un test de QI ?

Il est impossible de généraliser les effets et les conséquences du stress car il peut se manifester différemment selon les personnes concernées.

Dans le cadre de la passation d’un test de QI, le stress peut avoir un impact négatif sur le résultat. L’impact peut être limité dans le cas où une personne est stressée mais où elle parvient à reprendre le contrôle. Par contre, l’impact peut être bien plus important si une perd complètement ses moyens, qu’elle comprend mal les consignes et qu’elle ne réussit pas à se concentrer, etc. C’est pourquoi, des personnes qui subiraient des effets très handicapants sur leurs aptitudes pourraient effectivement obtenir un résultat de score de QI qui ne correspond à la réalité.

💡 Que valent les tests de QI gratuit sur internet ?

Il est déconseillé de passer un test de QI « grand public » sur un site Internet. Ces tests en ligne proposent souvent de répondre à une cinquantaine de questions de problèmes de logique et de formes à positionner dans un espace. Ces tests n’ont pas de certification scientifique car ils n’ont pas été développés par des spécialistes de la douance. Les tests de QI en ligne n’ont donc aucune fiabilité. 

L’une des meilleures méthodes pour identifier la douance est l’évaluation qualitative qui est pratiquée par des psychologues spécialisés. Ces tests permettent de comparer les compétences intellectuelles en fonction de la tranche d’âge de la personne qui passe le test.

💡 Est-ce que le test de QI ne mesure qu’une partie de l’intelligence ?

Le test de QI permet de mesurer une liste délimitée d’aptitudes, cela concerne le vocabulaire, les habiletés verbales, la mémoire de travail, le raisonnement verbal, la vitesse de traitement, les capacités visuo-spatiales, le raisonnement abstrait, l’attention et la concentration. Cela signifie que les autres fonctions cognitives ne sont pas prises en compte par le test de QI, notamment la créativité et la motivation. Pourtant, le modèle Renzulli, qui a été adopté par une partie de la communauté de la douance, définit le haut potentiel intellectuel par la formation de trois parties qui le compose, à savoir : les hautes aptitudes intellectuelles, la créativité et la motivation. Certains scientifiques pensent que le test de QI HPI pourrait donc être agrémenté d’exercices complémentaires, pour autant, le test actuel reste pertinent et suffisant pour détecter le HPI.

💡 Comment puis-je connaître mon niveau de quotient intellectuel ?

La seule façon de connaître son niveau de quotient intellectuel est de passer un test de QI qui permet d’évaluer les aptitudes intellectuelles. Le test est constitué d’exercices qui permettent d’analyser les compétences. Les résultats des exercices permettent d’obtenir un score. Ce score correspond au niveau de quotient intellectuel.

💡 Quel est le point de vue des scientifiques sur le quotient intellectuel ?

Il n’existe pas un point de vue de scientifiques, mais de nombreux points de vue selon les spécialités, les théories et les méthodes de recherche. 

Par exemple, le scientifique Nicolas Gauvrit considère que le quotient intellectuel ne permet pas de mesurer toutes les intelligences, comme l’intelligence pratique (les aptitudes pour appliquer ses connaissances abstraites dans la vie quotidiennes), ou les compétences émotionnelles (la capacité à développer des relations fluides avec les autres), ainsi que la créativité qu’il considère comme un élément déterminant dans le HPI. 

Dans la pratique, il considère que le seuil de 130 pour identifier le HPI n’est pas toujours adéquat. En effet, il précise que le résultat au test de QI n’est pas toujours identique selon le contexte de la passation du test : moment de la journée, état de stress, etc. C’est pourquoi, il considère qu’il ne serait pas absurde de baisser le seuil d’identification du HPI.

💡 Quelle est la différence entre le Q.I et le Q.E ?

Le Q.I (quotient intellectuel) concerne les aptitudes cognitives. Il est basé sur cinq catégories dans le test Wechsler : les aptitudes en compréhension verbale, les compétences visuospatiales, le raisonnement fluide, la mémoire de travail et la vitesse de traitement.

Le Q.E (quotient émotionnel) correspond aux compétences émotionnelles. Le test Bar-On évalue les capacités interpersonnelles (conscience de ses émotions, affirmation de soi…) et intrapersonnelles (empathie, responsabilité sociale…), l’adaptabilité, la gestion du stress, et l’humeur générale.

💡 Comment passer un test HPE ?

Le haut potentiel émotionnel n’est pas une branche du haut potentiel intellectuel. Mis à part leurs similitudes de mots, ils ne partagent aucune aptitude en commun. Le HPI concerne les hautes compétences cognitives alors que le HPE concerne les hautes compétences émotionnelles. Le meilleur moyen de connaître son niveau de HPE est de passer un test de QE. Il est conseillé de se renseigner auprès d’un spécialiste qui est formé pour ce type de test. Pour avoir une première estimation de son haut potentiel émotionnel, il existe un test HPE proposé par Atypikoo qui permet d’obtenir un résultat basé sur la conscience de ses émotions, l’estime de soi, la conscience des émotions d’autrui, l’empathie, l’affirmation de soi, l’adaptation et la flexibilité, le contrôle des impulsions et des émotions, la résolution de problème, la tolérance au stress, l’optimisme et la bonne humeur.

Le test Atypikoo s’appuie sur les modèles développés par les psychologues Peter Salovey et John Mayer, Daniel Goleman, et Dan Bar-On. En savoir plus : LIEN

💡 Peut-on augmenter son Q.I ?

Il existe des tests d’intelligence dans des livres, sur des magazines et sur Internet qui permettent de s’entraîner au test de QI pour obtenir le meilleur résultat possible. Ces exercices peuvent contribuer à gonfler le résultat final au test. Une étude réalisée et publiée en 2007 dans le « Journal of applied Psychology » précise qu’un entraînement permettrait d’augmenter le résultat du score de Q.I de 4 points. Cette augmentation est assez limitée, donc les exercices ne permettent pas de passer d’un score de QI moyen à un score de QI de haut potentiel intellectuel. De plus, le score étant gonflé artificiellement, il ne représente pas la réalité, ce qui est à l’encontre de l’objectif du test de QI.   

💡 Est-ce que le Q.I a une valeur fixe ?

Le test de QI est l’outil de mesure qui permet d’obtenir le résultat le plus fiable, le plus stable et le prédictif.

En effet, la fiabilité et la stabilité sont mises en évidence par le fait que le score de Q.I évolue très peu dans le temps. Une personne testée à partir de l’âge de 6/7 ans aura vraisemblablement le même score à l’âge adulte.

💡 Est-ce que le QI est héréditaire ?

Les scientifiques ont mis en évidence la corrélation entre la douance des parents et des enfants, mais le HPI n’est pas inné à 100%, il est aussi en partie acquis par l’environnement. L’environnement d’une personne concerne son milieu socio-économique (éducation et revenu des parents), de sa scolarité, etc.

En ce qui concerne la transmission génétique de la douance, les études scientifiques présentent des résultats différents. Pour certains chercheurs, la transmission génétique aurait un impact de 50% sur l’intelligence et l’environnement comblerait l’autre moitié. Cela est à nuancer, car l’environnement est en partie corrélé à la transmission génétique. 

D’autres chercheurs considèrent que la génétique correspond à un pourcentage compris entre 60 et 80% et l’environnement à un pourcentage compris entre 20 et 40%.

De toute évidence, même s’ils ne sont pas complètement en adéquation sur la répartition des pourcentages entre la génétique et l’environnement, il est indéniable que l’intelligence est constituée par ces deux éléments et majoritairement par la génétique. 

💡 Peut-on devenir surdoué avec l’âge ?

Les scientifiques ont mis en évidence l’intervention de deux facteurs qui constituent la douance : l’environnement et la transmission génétique. La génétique représente la plus grande part entre les deux : entre 50 et 80% selon les études. Par conséquent, une personne qui ne serait pas issue d’une généalogie dont certains membres auraient une intelligence hors norme ne peut pas être surdouée. L’intelligence de cette personne peut évoluer au cours de sa vie mais dans une mesure limitée. En partant du postulat qu’elle se situe dans la moyenne, autour de 100 de QI, malgré toutes les aptitudes cognitives qu’elle peut développer, son score ne pourra pas atteindre 130 au test de QI.

Les enfants ont probablement plus de possibilités que les adultes de voir leur intelligence progresser car les études scientifiques ont permis d’identifier qu’une année de scolarisation augmente en moyenne le Q.I entre 1 et 5 points.

💡 À quoi sert un test de QI ?

L’utilité d’un test de QI est de connaître le niveau d’intelligence d’une personne. En cas de grande difficulté scolaire, il peut être judicieux de tester les compétences intellectuelles d’un élève pour pouvoir mieux l’orienter et l’aider vers un accompagnement personnalisé.

À l’inverse, en cas de doute sur la décision de faire sauter une classe à un élève, il peut aussi être utile d’évaluer son niveau d’aptitudes cognitives.

Le résultat d’un test de QI permet, dans la majorité des cas, de prédire la réussite scolaire ou professionnelle.

À l’âge adulte, il peut être intéressant de chercher à mieux se connaître et de savoir si une impression de douance peut être confirmée.

💡 Est-ce que la créativité est identifiée par le QI ?

Le test de QI ne comporte pas d’exercices pour tester la créativité. Les exercices concernent la compréhension verbale, le visuospatial, le raisonnement fluide, la mémoire de travail, et la vitesse de traitement. Cela dit, la créativité ne doit pas se limiter pas à une définition figée, comme par exemple la capacité d’imaginer une histoire. La créativité concerne bien le domaine artistique, mais elle s’étend bien au-delà. Les capacités d’organisation, d’apprentissage, d’analyse, de mémoire peuvent faire appel à la créativité. Le fait de s’approprier une manière d’apprendre, de mémoriser est finalement très connecté à la capacité créative d’une personne. C’est pourquoi, même si le test de QI n’est pas orienté vers l’évaluation de la créativité, les personnes qui sont créatives auront plus de facilités à réussir certains exercices.

💡 Qu’est-ce qu’un bilan de haut potentiel ?

Le bilan de haut potentiel consiste à évaluer les aptitudes cognitives par un test de QI et d’analyser le patient d’un point de vue clinique. Le bilan est encadré par un spécialiste, souvent un psychologue. L’objectif n’est pas simplement de connaître le score de Q.I car il a peu de significations s’il n’est pas accompagné d’une explication détaillée. En plus d’apporter des explications cliniques, le psychologue donne des informations sur le fonctionnement individuel de la personne par rapport à sa douance.

Les psychologues précisent également si les résultats du test de QI sont hétérogènes ou homogènes. Lorsque les résultats sont hétérogènes, cela signifie qu’il y a des variations de résultat entre les différentes catégories. A contrario, les résultats sont homogènes lorsqu’ils sont quasiment équivalents au niveau des scores. 

💡 Où pourrais-je avoir un bon test de QI gratuit ?

Les Centres Médico Psychologiques (CMP) qui dépendent de la psychiatrie peuvent être sollicités pour passer un test de QI gratuit.

Le test de QI est encadré par un spécialiste qui doit être rémunéré pour son travail. Même si une personne bénéficie d’un test de QI gratuit en passant par une structure ou une association, en réalité, le test de QI a quand même un coût qui n’est pas forcément visible pour la personne qui en bénéficie.

💡 Peut-on passer un test de QI sans aller chez le psychologue ?

Idéalement, il serait plus simple de détecter le haut-potentiel sans avoir besoin de passer un test de QI, cependant cela reste le moyen le plus efficace et le plus fiable d’identifier le haut-potentiel. Les personnes qui ont l’intuition d’être HPI n’ont pas l’obligation de passer un test pour confirmer leur impression. Il s’agit d’un choix qu’il vaut mieux effectuer sans pression

Pour être valable, le haut-potentiel doit être identifié par un psychologue spécialisé. Il est important de prendre le temps de choisir le bon spécialiste avant d’entreprendre les démarches. Tous les psychologues ne sont pas formés au test et à l’analyse de QI. Il existe un annuaire qui peut vous aider à choisir un psychologue.

💡 Existe-t-il une meilleure alternative aux tests de QI ?

Le test de QI est l’outil le plus fiable qui est utilisé par les spécialistes de la douance. Il n’existe pas de meilleurs tests pour évaluer les aptitudes cognitives. La seule alternative qui serait encore plus fiable que le test de QI est l’imagerie médicale. En effet, les chercheurs en neurosciences ont pu visualiser les particularités des cerveaux des personnes HPI grâce aux IRM. Le cerveau des surdoués ne sont pas différents des autres, mais certaines zones et connexions fonctionnent plus rapidement. Le coût d’un IRM est plus élevé qu’un test de QI, donc ce dernier reste l’outil le plus recommandé. 

💡 En quoi consiste le test HPI de Atypikoo ?

Le test HPI Atypikoo est un test d’autoévaluation en ligne composé de 132 questions. Ce test ne mesure pas le quotient intellectuel, mais il permet d’estimer le HPI en prenant en compte l’intelligence cognitive, la rapidité de traitement et d’apprentissage, la créativité, la motivation et la détermination, la variation de concentration, la recherche de stimulation, le raisonnement critique, le besoin d’apprendre et de comprendre, l’effervescence cérébrale, et l’exploration de soi.

Les résultats sont comparés aux résultats obtenus par un échantillon de personnes identifiées HPI par un test de QI.

Le résultat du test permet d’obtenir une estimation du haut potentiel intellectuel.

Le test est basé sur le modèle MSHPI de Catherine Cuche et le modèle de Joseph Renzulli.

Le modèle MSHPI propose de définir le haut potentiel intellectuel par la détection d’une ou plusieurs capacités intellectuelles qui s’écartent de la norme et d’habilités développées par une personne.

Les caractéristiques qui permettent de repérer le haut potentiel intellectuel sont constituées par les données en lien avec la maturation cérébrale plus précoce, les aptitudes sous-jacentes exceptionnelles, les capacités et rapidité dans l’apprentissage, les aptitudes exceptionnelles dans un domaine de réalisation.  

Le haut potentiel d’une personne doit être détecté dans sa globalité : goûts et intérêts, sensibilité et personnalité. (Sophie Brasseur et Catherine Cuche)

Le modèle de Joseph Renzulli présente le haut potentiel intellectuel comme un ensemble de trois éléments : les habilités supérieures, la créativité et l’engagement à la tâche.

Les habilités supérieures sont constantes au fil du temps et dans tous les domaines. La créativité et l’engagement à la tâche sont plus variables dans le temps et ont la particularité d’être souvent interconnectés. (Joseph Renzulli).

💡 Peut-on être un adulte HP avec un Q.I normal ?

Le quotient intellectuel « normal » dans le sens de QI moyen est fixé à 100 au résultat du test de QI de Wechsler. Les scores de Q.I qui se situent entre 85 et 115 identifient la présence d’une intelligence moyenne.  Le HP est défini comme une intelligence supérieure qui atteint ou dépasse 125 ou 130 au test de QI (selon les spécialistes de la douance). Par conséquent, les personnes qui ont un QI normal ne sont pas considérées comme ayant un HP même si leur intelligence est développée.

Le résultat au test de QI n’est pas le seul élément qui est pris en compte par les praticiens. En effet, ils analysent d’autres éléments, comme la personnalité, le fonctionnement, le niveau de stress, etc. L’interprétation du praticien qui est chargé du test de QI est donc déterminante pour identifier la douance d’un patient. Selon les situations, il est possible qu’une personne qui obtient 120 au test de QI soit considérée comme HPI.

💡 Peut-on être HPI sans avoir un Q.I supérieur ou égal à 130 ?

En France, ainsi que dans d’autres pays, les scientifiques ont choisi de fixer le seuil d’identification du haut potentiel intellectuel à 130 sur l’échelle de graduation du QI de Wechsler. Dans d’autres pays, le seuil est fixé à 120 ou 125.

En France, une personne qui obtient un score égal ou inférieur à 130 à un test de QI ne serait pas considérée comme non-HPI uniquement en prenant en compte son score.

Premièrement, parce que le test de QI n’est pas le seul critère déterminant de la douance, en effet le spécialiste qui encadre la passation d’un test de QI effectue en parallèle une analyse clinique pour prendre en compte les forces et les faiblesses, la personnalité, l’histoire, etc. du patient. 

D’autre part, le HPI fonctionne comme un continuum, c’est-à-dire que les personnes qui obtiennent 130 au test de QI ne sont pas fondamentalement différentes des personnes dont le score est inférieur. Il serait encore plus aberrant de considérer qu’une personne qui obtient 129 de Q.I serait différente d’une personne qui obtient 130 de Q.I.

Enfin, il ne faut pas oublier qu’il existe une marge d’erreur. En effet, le test n’est pas toujours passé dans les meilleures conditions : par exemple dans un état de stress ou de fatigue, etc. C’est pourquoi, les spécialistes qui font passer un test précisent davantage l’échelle de douance que le résultat brut. L’échelle précise le résultat à 95% de certitude. 

Par conséquent, une personne qui obtient un Q.I supérieur ou égal à 130 peut être identifiée HPI.

💡 Quelles sont les différences entre un HPI et un THQI ?

Le HPI est identifié sur la courbe de Gauss à partir de 130 au résultat du test de Wechsler. Le THQI (très haut quotient intellectuel) est identifié sur la courbe à partir de 145 au test.

La différence entre haut potentiel et très haut potentiel n’est pas forcément perceptible. En effet, la douance fonctionne comme un continuum, cela signifie que les compétences cognitives évoluent au même niveau que le score sur l’échelle du QI. Ainsi, plus une personne a des compétences intellectuelles développées, plus son score au test de QI sera élevé. Une personne qui aurait 144 de QI n’est pas fondamentalement différente d’une personne qui aurait 145 de QI.

💡 Un Q.I élevé garantit-il une belle vie professionnelle ?

Le sens d’une « belle vie professionnelle » peut se comprendre de plusieurs façons, notamment : une carrière brillante ou une carrière épanouissante. Les deux sont cumulables ou dissociables selon les contextes. Une carrière brillante désigne plutôt un poste à responsabilité et une rémunération élevée alors qu’une carrière épanouissante désigne plutôt des missions intéressantes en lien avec des choix éthiques ou personnels.

Les surdoués ont des aptitudes intellectuelles hors norme, donc ils peuvent avoir plus de facilités scolaires pour évoluer au plus haut dans leurs études, ce qui, in fine, peut faciliter l’accès à une carrière brillante, mais cela ne les empêche pas de vouloir travailler dans un contexte épanouissant.

💡 Pourquoi nos amis ont-ils souvent un Q.I proche du nôtre ?

Les humains ont tendance à chercher à être en contact avec des personnes avec qui ils ont des points communs. Que ce soit lié à un milieu social, à une culture, à une profession, etc., les personnes apprécient le fait de partager des situations qui les rapprochent. C’est pourquoi, de nombreux HPI sont souvent amis avec des personnes qui ont également un QI similaire. Cette attirance amicale peut être complètement inconsciente, notamment pour les personnes qui ignorent leur douance, ou au contraire, il peut s’agir d’un choix volontaire. Certains surdoués cherchent des personnes qui fonctionnent comme eux, car ils trouvent que les relations sont plus faciles et épanouissantes. Par exemple, un HP qui pense vite peut apprécier de trouver le même répondant chez son interlocuteur. De même, un HPI qui est passionné par un sujet préfère en parler avec quelqu’un qui partage le même goût et la même intensité.

💡 Comment le test de QI peut-il changer les choses ?

Le résultat d’un test de QI peut avoir de nombreuses conséquences dans la vie d’une personne en fonction de son histoire, de sa situation, de son parcours.  

En effet, un bon résultat au test de QI peut convaincre les enseignants et la famille de faire sauter une classe à un enfant.

Une personne qui découvre sa douance peut changer de trajectoire personnelle ou professionnelle, comme reprendre des études ou changer de carrière.

La découverte du HPI peut engendrer aucun ou beaucoup de changements dans la vie d’une personne. Quand elle veut changer, c’est souvent pour pouvoir être en meilleure adéquation avec son fonctionnement atypique.

💡 Quelles raisons peuvent faire hésiter à passer un test de QI ?

La première raison concerne la peur de l’échec. Le test de QI est un examen que l’on peut réussir ou rater par rapport au seuil de 130 qui définit la présence du haut potentiel intellectuel.

Une autre raison réside dans la crainte de bouleverser l’équilibre existant. En effet, la découverte a souvent des répercussions ; alors il peut être difficile de s’apprêter à vivre une remise en question.

Une autre raison concerne l’absence d’intérêt. La passation d’un test de QI prend du temps et de l’énergie. Si les conséquences de la découverte de la douance ne débouchent sur rien, il n’est pas sûr que l’envie de passer un test soit une décision pertinente.

💡 Quel est l’avantage d’avoir un QI de 130 ?

Le fait d’obtenir un score de 130 au test de QI permet d’être identifié comme haut potentiel intellectuel.

Derrière cette notion, cela signifie que la personne possède des aptitudes intellectuelles hors norme. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un potentiel que la personne peut développer ou pas. L’avantage d’avoir un QI de 130 (ou plus) dépend de ce que l’on en fait. Il est indéniable que les compétences intellectuelles peuvent aider à développer des idées et mener des projets lorsque les personnes surdouées en ont envie.

💡 Que faire si je rate le test de QI ?

Les tests de QI sont encadrés par des spécialistes qui doivent être formés à la passation de test de QI. Ces derniers sont chargés d’analyser le comportement de la personne qui passe le test. En effet, ils observent le patient pour prendre en compte tous les éléments importants : état de stress, manque de confiance, hésitation, etc. Ces éléments font partie du compte rendu final. Le fait de « rater » un test de QI est pris en compte par le spécialiste. L’analyse du spécialiste est donc déterminante. Il peut déterminer que la personne testée ne peut pas être considérée comme HPI au vu des éléments évalués. Il peut aussi identifier le HPI d’une personne qui n’obtient pas le seuil de 130 à son test.