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On pourrait penser qu'un HPI ne peut qu'exceller dans son milieu professionnel, qu'il ne rencontre aucun problème pour trouver sa voie, or il n'en est rien. Cette croyance qu'un haut potentiel a plus de capacités qu'un neurotypique crée l'amalgame avec un concept de facilité et donc de bien-être. Dans le domaine professionnel, des hauts potentiels se sentent pourtant démunis, isolés et en proie à des passages de dépression existentielle et cette idée qu'un HP n'a pas le droit de se plaindre au risque de passer pour quelqu'un de pédant, ne fait que renforcer cet état de mal-être. En effet, on estime que le HPI a beaucoup de chance. Par ailleurs, la société l'attend souvent dans un rôle d'employé modèle, mais qu'en est-il vraiment sur le terrain ?
Dans une petite structure, le HPI a tout intérêt à poser son regard avant tout sur la manière dont le gérant gère et traite ses employés. Est-il ouvert à de nouvelles idées ou doit-il en être l'unique décideur ? Fait-il preuve d'ouverture d'esprit ? Quelle est l'ambiance au sein de l'entreprise ? Les salariés ont-ils l'air épanouis ou ont-ils tendance à se cacher derrière les imprimantes et à raser les murs ?
De manière générale, les petites entreprises ont plus de chances d'être dirigées par un gérant proche des ses employés dans des relations basées sur l'écoute et l'échange. De plus, une petite structure entraîne, en principe, une proximité et une solidarité plus importantes au sein de l'équipe.
Dans une grosse entreprise, il semble que les rapports avec le patronat soient plus complexes, plus hiérarchisés. Souvent le surefficient a du mal à y trouver sa voie et sa place. La structure étant déjà bien rentable, son fonctionnement semble pérenne et le HPI, quant à lui, peut rencontrer des problèmes au travail. Pourquoi donc ? Le HP a bien souvent un esprit d'analyse et un souci du détail assez fulgurant, en conséquence il mettra le doigt là où l'on pourrait apporter des améliorations, que ce soit d'ordre organisationnel, stratégique ou encore matériel. Le gérant, étant occupé à bien d'autres choses, n'aura pas forcément envie, ou le temps, de prendre en compte les idées du HPI. De même, certains gérants peuvent s'approprier les idées de leurs salariés et croire qu'elles sont issue de leurs réflexions. Ils omettent ansi la reconnaissance nécessaire de leur employé qui se sentira lésé, voir abusé si cela se réhitère souvent, tout cela peut entraîner une dépression existentielle chez le surefficient.
Bien entendu, le but ici n'est pas de stigmatiser le patronat, il y a aussi de bons patrons qui savent reconnaître les efforts et les investissements des employés de leur entreprise en les mettant en valeur et en établissant avec eux des rapports justes et respectueux. Cependant, l'adulte HPI doit être vigilant lorsqu'il postule dans un nouvel emploi, et veiller à ce que ses valeurs soient respectées au
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38 commentaires sur Les HPI et la vie professionnelle