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 « Je pense donc je suis ». Le fait de penser (et de ressentir) nous permet de prendre conscience de notre existence actuelle dans notre corps humain. La conscience et la connaissance de notre existence résonnent dans notre cerveau et dans notre corps. Ces deux entités nous confèrent la capacité de vivre. Leur fonctionnement s’effectue de manière autonome. Nous plaçons donc notre entière confiance en notre cerveau et notre corps. Nous ne vérifions pas quotidiennement le bon fonctionnement de nos fonctions vitales : notre respiration, la circulation de notre sang, l'interconnexion de nos neurones…

Dans la continuité de ce rodage performant, nous vivons en toute confiance quant à notre perception, notre mémoire, notre système de réflexion, notre aptitude à appréhender et analyser le monde qui nous entoure.

Pourtant, des études de chercheurs mettent en évidence que nos ressentis et nos pensées sont impactés par des distorsions perceptuelles, des biais cognitifs, des erreurs de jugement qui peuvent nous induire en erreur. Alors, pouvons-nous réellement nous fier à nous-mêmes ?

Peut-on se fier à nous-mêmes ?

Peut-on se fier à nos sens ?

Nos sens peuvent nous induire en erreur

Nos sens ne reflètent pas la réalité mais une traduction de la réalité. En effet, par exemple, lorsque nous identifions une couleur, il s’agit d’une perception de la couleur et non de la réalité. À l’image du nuancier de couleurs pour la peinture, nous possédons certainement chacun notre propre nuancier de couleurs. Cette disparité émane de notre fonctionnement cérébral. Concrètement, nos neurones récepteurs de la vue analysent les couleurs de notre environnement et interprètent la radiation électromagnétique : nos neurones interprètent donc la partie du spectre électromagnétique visible de la lumière. De son côté, la rétine possède des cônes photorécepteurs. Ces cônes reconstituent les couleurs grâce à trois types de cônes récepteurs. Pour information, les oiseaux possèdent quatre types de cônes récepteurs, par conséquent, la couleur de certaines fleurs leur apparaît complètement différente des couleurs que nous pouvons voir.

De la même manière que notre cerveau interprète les couleurs à partir des signaux sensoriels, le cerveau restitue les sons par restitution. En effet, les neurones récepteurs de l’ouïe analysent la compression de l’air par les ondes longitudinales.

Enfin, nous sentons et interprétons les odeurs grâce aux molécules odorantes par le fonctionnement de nos neurones récepteurs de l’odorat. Cela provoque une conséquence directe sur nos goûts. Par exemple, la coriandre dégoûte des personnes qui ressentent une odeur de punaise écrasée alors que cela évoque les parfums des plats thaïlandais pour d’autres.

Un simple exercice permet de prouver que nos sens peuvent nous tromper : en fermant les yeux, nous pouvons éprouver des difficultés à identifier une odeur précise. Est-ce de la menthe ? De l'eucalyptus ? Du pins ?

De même

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Publié par Delphine

Delphine est la cofondatrice du réseau social de rencontre Atypikoo et l'auteure du livre "Dating Authentique". Depuis plusieurs années, Delphine explore, à travers ses écrits, les spécificités des personnes neurodivergentes et leurs interactions amoureuses.
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8 commentaires sur Peut-on se fier à soi-même ?