les informations disponibles sur ces sujets peuvent manquer de fiabilité et de précisions et conduire des personnes vers une conviction erronée. Cela peut entraîner certaines personnes à se persuader à tort qu’elles ont une forme de neuroatypie ou qu’elles sont HPI, en confondant des caractéristiques qui, bien que similaires en apparence, relèvent de profils distincts.
Par rapport aux neurotypiques, qui peuvent facilement naviguer dans les environnements sociaux, professionnels et éducatifs, les neuroatypiques vivent une réalité marquée par la surcharge sensorielle, les attentes sociales imprévues, et des modes de pensée qui ne sont pas toujours compris ni valorisés.
Imaginez découvrir que vos difficultés à vous concentrer, votre hypersensibilité aux sons, ou votre besoin de routines ont en fait une explication neurobiologique. De plus en plus d’adultes mettent un nom sur ces différences : ils sont neuroatypiques.
Alors que l'accès au diagnostic pour des troubles comme l'autisme ou le TDAH reste complexe, l'auto-diagnostic apparaît comme une solution pour beaucoup. Mais si cette démarche peut offrir des réponses, elle soulève aussi des questions.
S’ils n’ont pas été diagnostiqués dans l’enfance, les symptômes du TDAH peuvent avoir de lourdes conséquences sur la vie de la personne
Nous vivons dans une société où les individus se comparent beaucoup les uns les autres, où chacun peut se demander s’il appartient à la norme. Cela entraîne des questionnements tels que « est-ce que je suis normal ? », « est-ce que ma vie sociale est assez développée ? », « est-ce que je suis trop intense ? » Ces pensées mènent souvent à des conclusions hâtives, comme la perception de se sentir différent ou en décalage.
Le Trouble de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH) est un trouble du neurodéveloppement complexe. Aujourd’hui, on estime que 2 à 3 % d’adultes ont un TDAH et que 80 % ne sont pas diagnostiqués.
Développer une vie sociale riche et épanouissante peut s’avérer compliqué et entraîner des interrogations sur ses capacités à créer des liens et des relations. En outre, certaines phases de la vie, propices aux rencontres multiples, comme les années universitaires, peuvent laisser un grand vide avec l’entrée dans la vie professionnelle.
L'hyperfocalisation peut être un superpouvoir qui permet de réaliser de grandes choses, mais si elle n'est pas bien gérée, elle peut entraîner des problèmes de temps, d'énergie, et même d'isolement social.
Les personnes atypiques se distinguent souvent par leur manière unique de percevoir et d’interagir avec le monde. Confrontées à des attentes sociales et des normes qui ne correspondent pas à leur mode de fonctionnement, ces personnes ressentent un besoin profond de liberté.
Si l’autisme peut encore aujourd’hui être associé à l’image de l’enfant qui se tape la tête contre les murs ou à celle du génie doté d’une intelligence hors-normes, nous savons aujourd’hui que cela ne correspond pas à la réalité pour la grande majorité des personnes concernées par l’autisme.
Les personnes neurodivergentes sont particulièrement vulnérables à l'anxiété. Les défis spécifiques liés à la gestion des interactions sociales, des changements de routine, ou des exigences scolaires et professionnelles peuvent exacerber les symptômes d'anxiété chez ces individus.
En France, la prise en compte des troubles du neurodéveloppement tels que l’autisme, le trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) ou encore les dys est très largement médicale. Pourtant, des voix s’élèvent pour « dépathologiser » ce qui peut l’être, afin d’apporter une aide plus ciblée aux personnes concernées. Qu’en penser ?
Les enjeux de neurodiversité sont de plus en plus présents dans le monde du travail, à mesure que les profils atypiques sont mieux pris en compte. Les personnes autistes, TDAH ou encore dyslexiques possèdent en effet souvent des compétences uniques, qui peuvent être valorisées par les entreprises.
Les personnes neuroatypiques qui se découvrent sur le tard rapportent souvent une certaine invisibilisation. Leurs proches peuvent ne pas les croire, ou considérer qu’elles sont trop « adaptées » pour pouvoir être autistes, TDAH, dys… Pourtant, il est tout à fait possible d’être autiste et de l’ignorer, ou de présenter des difficultés majeures qui ont été compensées. Pourquoi ? C’est ce que nous allons explorer dans cet article.
Les personnes atypiques semblent s’attirer naturellement sans forcément le percevoir de manière consciente. Ces individus, souvent dotés d'une grande empathie, d'une intensité émotionnelle marquée et d'une tendance à la bienveillance, aspirent à des connexions qui transcendent les relations conventionnelles.
Une des difficultés majeures de nombreuses personnes présentant un trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est l’organisation. Oubli des dates, des rendez-vous, de ses objets… L’on peut parfois avoir l’impression que notre cerveau ne nous permet pas de vivre sereinement !
La dyslexie peut être très handicapante pour les personnes qui en souffrent. Mais ce trouble pourrait-il aussi être un avantage ? C’est ce que la science suggère : les dyslexiques pourraient avoir des capacités spécifiques, qui peuvent les aider dans certains domaines.
Les profils neuroatypiques vivent souvent la vie avec une grande intensité. Leurs passions sont décuplées, leurs dégoûts les submergent. Avec d’un côté l’envie de tout explorer, et de l’autre celle de rester dans son cocon. Comment alors équilibrer ces tendances, et trouver un juste milieu ?
L’isolement social est malheureusement une réalité pour beaucoup de personnes autistes. Difficultés à créer du lien, anxiété sociale, repli sur soi… Tout cela est cependant loin d’être une fatalité, et l’on peut très bien être autiste avec une vie sociale épanouie. Zoom sur cette problématique, et sur les moyens de se faire des amis en tant que personne autiste.
Le grand public ne fait pas souvent rimer autisme avec travail. Pourtant, bien que les relations des autistes à l’emploi soient souvent compliquées, il ne s’agit pas d’une fatalité. Beaucoup de personnes présentant un trouble du spectre autistique (TSA) travaillent, et elles s’épanouissent dans leur domaine
Vous vous êtes renseigné sur le sujet, et vous pensez que vous pourriez être autiste. Mais vous êtes perdu devant la masse d’informations souvent contradictoires qui se présente à vous. Comment passer des tests et obtenir éventuellement un diagnostic de trouble du spectre autistique (TSA) ? Vers quels professionnels se tourner ?
« Asperger » ou « autiste » est-ce la même chose ? La distinction est de moins en moins faite entre ces deux profils, grâce à l’évolution des catégorisations. Alors peut-on alors encore se qualifier d’« Asperger » et y a-t-il une différence réelle entre ces deux neuroatypies ? On fait le tour de ce vaste sujet.
L’autisme, qu’on qualifie encore largement de « trouble », aurait-il des avantages ? Loin de minimiser les souffrances des personnes autistes, les nouvelles approches de la recherche donnent des nuances à ce qui relève d’une différence plus qu’une déficience.
Vivre en couple en étant autiste peut poser des questions. Sommes-nous trop particuliers, trop sensibles, pas assez au fait des codes sociaux ? Si l’on peut répondre « non » à toutes ces questions, on peut noter que des difficultés spécifiques surviennent souvent quand une personne TSA partage son espace de vie avec une personne neuroatypique.
Saviez-vous qu'environ 15 à 20 % de la population mondiale serait neuroatypique, souvent sans en avoir conscience ? Invisibles aux yeux de la société, ces individus développent des stratégies d’adaptation qui leur permettent de masquer leurs différences, mais à quel prix ?
C’est une idée qu’on entend souvent, à grands coups de titres sensationnalistes. Les atypiques, haut potentiel (HPI), autistes, seraient des proies faciles pour les « pervers narcissiques » et autres personnes malveillantes. Ce cliché se base-t-il sur une réalité ? Sommes-nous plus confiants, et donc plus naïfs ? On se penche sur cette épineuse question.
Combien de préjugés est-ce que j’entends sur la reconversion de personnes neuro-atypiques ! Une bonne raison pour moi de rédiger cet article aujourd’hui.
Les troubles du spectre de l’autisme (TSA), ou Asperger, sont encore souvent l’objet de clichés. L’image d’une personne autiste solitaire et incapable de toute forme de relations prédomine, mais elle est bien sûr loin d’être une réalité. Les autistes aussi aiment, et s’ils rencontrent des difficultés spécifiques, cela ne veut pas dire qu’ils sont condamnés au célibat. On fait le tour du sujet, avec quelques conseils pour les personnes concernées.
Asperger, surdoué, autiste savant… Les notions se confondent souvent dans la tête du grand public. Les Asperger sont-ils tous surdoués ? Pourquoi les caractéristiques des autistes et des personnes à haut potentiel intellectuel se ressemblent-elles parfois autant ? On fait le point pour bien discerner ces deux types de fonctionnement.
Tout comme d’autres neuroatypies, le trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est encore souvent perçu de manière inexacte. À quoi ressemble le TDAH ? Comment s’exprime-t-il chez les adultes ? Quelle est la démarche diagnostic et quels sont les traitements ? On fait le point dans cet article.
Dyslexie, dyspraxie, dyscalculie… Autant de termes qui restent encore flous pour beaucoup de personnes, et qui les concernent parfois sans qu’elles le sachent. Qu’est-ce que la constellation des « dys » et comment reconnaître si l’on peut être concerné ?
Pour les personnes concernées par les troubles du spectre de l’autisme (TSA), le monde du travail s’avère souvent synonyme de souffrance. Entre difficultés relationnelles et talent sous-exploité, les complications auxquelles font face les personnes autistes sont nombreuses.
On réalise que beaucoup de femmes atypiques ne se retrouvent pas dans les livres, dans les conseils ou les descriptions qu’elles peuvent trouver ; que ce soit dans les livres, sur internet ou même auprès de certains professionnels .
Le 7 octobre dernier, j'ai décidé d'afficher sur LinkedIn que je suis autiste Asperger. Je l'ai fait pour lutter contre les préjugés sur l'autisme et pour briser les tabous.