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"Il a toujours besoin de bouger." "Elle se met les mains sur les oreilles dès qu'il y a du bruit." "Il s'ennuie en permanence à l'école." Ces phrases, nous les entendons régulièrement à propos des personnes neuroatypiques. Derrière ces observations se cache une réalité complexe : le rapport particulier que les cerveaux atypiques entretiennent avec la stimulation.

Ces cerveaux atypiques regroupent différents profils : les troubles du spectre autistique (TSA), le trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), le haut potentiel intellectuel (HPI), l'hypersensibilité, ou encore les troubles des apprentissages. Contrairement aux idées reçues, ces profils ne partagent pas un besoin "unique" ou uniforme de stimulation. Bien au contraire.

La réalité est plus nuancée : ces profils atypiques développent un rapport spécifique, variable et vital à la stimulation. Certains en recherchent constamment davantage, d'autres fuient un environnement qu'ils perçoivent comme envahissant, et beaucoup naviguent entre ces deux extrêmes selon les contextes.

Comprendre le besoin de stimulation

Pourquoi certaines personnes semblent toujours en quête de nouveauté, tandis que d'autres fuient le bruit ou la lumière ? Pour comprendre cela, il faut regarder ce qui se passe dans le cerveau. Le besoin de stimulation n’est pas une question de volonté ou de tempérament : il dépend de comment notre cerveau fonctionne, et certains fonctionnements sont simplement… différents.

Trois éléments jouent un rôle clé :

La dopamine : c’est une sorte de messager chimique lié à la motivation et à l’attention. Elle agit un peu comme une pédale d’accélérateur : quand elle manque, on a du mal à se concentrer ou à se sentir motivé. Chez les personnes avec un TDAH, ce système tourne souvent au ralenti, ce qui les pousse à chercher sans cesse des activités intenses ou nouvelles pour “relancer le moteur”.

Le seuil d’éveil : c’est le niveau d’activation idéal du cerveau pour bien fonctionner. Comme une radio qu’on règle pour avoir le bon volume. Si le seuil est trop bas, on s’ennuie très vite. S’il est trop haut, on se

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Publié par David

J’ai créé Atypikoo pour celles et ceux qui se sentent "trop" : trop sensibles, trop intenses, trop différents. Depuis 2019, plus de 50 000 personnes ont rejoint la première communauté dédiée aux atypiques, plus de 15 000 ont participé à nos événements… et des milliers de membres ont rencontré des personnes qui leur ressemblent et leur correspondent vraiment.
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1 commentaires sur Trop ou pas assez : les cerveaux atypiques face à la stimulation