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Suis-je accro ? Il est courant de s’être posé la question pour des comportements variés, des plus bénins au plus néfastes. Comment alors déterminer ce qui relève de l’addiction ou de la simple habitude ? Sommes-nous plus sujets à devenir addict lorsque nous sommes neuro atypiques ? Voici comment repérer si l’on est concerné, et les pistes pour s’en sortir.
L’addiction peut toucher toutes les personnes : il s’agit d’un phénomène de dépendance persistante, c’est-à-dire dans la durée, à une substance ou un comportement. L’on peut ainsi être addict à l’alcool, aux cigarettes… Mais aussi aux jeux vidéo, à la pornographie ou encore au sport.
Il s’agit d’une habitude compulsive, c’est-à-dire qu’on a du mal à s’en passer, et que cesser l’activité nous cause une souffrance marquée. Pour déterminer si une personne présente une addiction, on observe en général les conséquences que cette dernière peut avoir sur sa santé physique et mentale, mais aussi sur ses relations sociales.
Il s’agit d’un domaine très vaste, mais on peut quand même séparer les addictions en deux grandes catégories :
Les addictions touchent toutes les catégories de population, quels que soient les origines, la classe sociale, le genre ou l’éducation. Certains facteurs de risque existent cependant, comme on va le voir.
On le sait, l’autisme, le TDAH, le HPI, les dys… Ne sont pas des maladies en soi. Mais ces particularités de fonctionnement s’accompagnent souvent d’autres troubles, qu’on appelle « comorbidités ». Si vous êtes autistes, vous avez de bonnes chances d’être également anxieux. Et le TDAH s’accompagne parfois d’épisodes dépressifs. Les addictions sont-elles alors aussi plus courantes chez ces profils ?
Malheureusement, la réponse est oui. Plusieurs études montrent ainsi une tendance à l’addiction chez les personnes autistes. Plus de la moitié d’entre elles seraient ou auraient été confrontées
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11 commentaires sur Addictions chez les neuro-atypiques : les identifier et s’en sortir