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Les drogues récréatives comme la MDMA, les champignons hallucinogènes ou le LSD ne sont pas généralement prises dans le cadre de thérapies médicamenteuses. Mais cela pourrait changer. Les dernières recherches sur le sujet montrent en effet de potentiels bienfaits dans le traitement d’affections psychologiques comme la dépression, l’anxiété ou le stress post-traumatique. Pour le cas de personnes neurotypiques, les effets semblent parfois encore plus importants. On fait le tour de ce nouveau champ de recherche, qui pourrait avoir une importance considérable à l’avenir.

Les drogues récréatives : souvent d’anciens médicaments ?

Les drogues issues de plantes ou champignons comme le cannabis ou la psilocybine ont été découvertes naturellement par l’être humain. Mais il existe aussi le spectre plus large des drogues de synthèse. On l’ignore parfois, mais beaucoup d’entre elles ont été découvertes dans le cadre de recherches scientifiques qui visaient à créer de nouveaux médicaments.

C’est le cas du LSD, qui a été créé en laboratoire dans les années 1930, de manière accidentelle. Dans les années 50, en pleine guerre froide, la molécule a été étudiée par la CIA, qui en a fait un pilier de son programme de recherche sur le « contrôle de la pensée ». Bien qu’heureusement on n’ait pas trouvé de capacité de contrôle des autres avec le LSD, la drogue est ensuite devenue un symbole de la contre-culture des années 60 et 70.

Pour la MDMA, qu’on appelle aussi ecstasy ou molly, la découverte a été faite par un laboratoire pharmaceutique, dès 1912. Elle a été développée sous le nom « methylsafrylaminc », dans le cadre de recherches sur des médicaments contrôlant les saignements. Au cours des années 70, certains psychiatres ont commencé à expérimenter avec la substance, jugeant qu’elle avait du potentiel afin d’améliorer la communication des patients. Mais la MDMA n’a pas reçu l’approbation de l’autorité de régulation des drogues des États-Unis, la FDA, son usage est donc resté récréatif – et illégal.

Pour des drogues plus banalisées, comme le cannabis, il y a maintenant un vaste champ de recherche qui entoure les usages

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Publié par Cam

Journaliste HPI/TSA à la recherche du mot juste et d'un monde plus ouvert à la différence. Créatrice du podcast Bande d'Autistes !
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49 commentaires sur MDMA, champignons hallucinogènes, LSD… Des drogues pour aider à gérer sa neuroatypie ?