Comment une notion scientifique née à la fin du XIXe siècle est-elle devenue un phénomène de société ? Retour sur 150 ans d'évolution du concept de haut potentiel intellectuel.
People pleasing et hypersensibilité : comprendre les vrais mécanismes psychologiques et découvrir les exercices pratiques pour dire non sans culpabiliser.
Dans un monde saturé d'opinions où chacun a son avis sur tout, penser semble aller de soi. Les réseaux sociaux débordent de « réflexions », les débats s'enchaînent, les prises de position se multiplient.
Et si le bonheur n’était pas un sentiment unique, mais une palette de 16 nuances distinctes ? C’est la découverte fascinante de chercheurs de Harvard qui propose une toute nouvelle cartographie du bien-être humain.
L'errance diagnostique, c'est d'abord cette frustration de ne pas trouver de mots justes pour décrire son vécu. Le parcours médical s'étire, les consultations s'accumulent, et avec elles un sentiment grandissant d'incompréhension, voire de culpabilité.
Ils semblent fonctionner normalement en société, participent aux réunions, sourient aux bonnes blagues, respectent les codes. Pourtant, derrière cette apparente normalité se cache un effort constant et épuisant : la fatigue d'adaptation des profils atypiques.
Ils remettent en question, dérangent, proposent des alternatives. Souvent perçus comme des trouble-fête ou des originaux, les profils atypiques semblent naturellement aller à rebours du consensus. Mais cette tendance relève-t-elle vraiment d'un choix délibéré ?
Depuis plus d'un siècle, on utilise les tests de QI pour quantifier l'intelligence. Un score. Un chiffre. Un indicateur censé tout dire (ou presque) de nos capacités mentales.
Le terme "pervers narcissique" désigne des individus qui manipulent et détruisent psychologiquement leur entourage. Théorisé par Paul-Claude Racamier en 1986, ce concept n'est pas reconnu par la psychiatrie officielle mais décrit des réalités relationnelles destructrices. Les victimes peuvent développer des traumatismes sévères, mais des solutions existent pour s'en protéger et s'en sortir.
Imaginez que vous perceviez constamment les failles du système, les contradictions que personne ne semble voir, les patterns invisibles qui régissent nos interactions sociales. Imaginez que votre cerveau analyse en permanence plusieurs niveaux de réalité pendant que les autres naviguent sur la surface. Bienvenue dans l'univers mental des THPI.
Notre époque a réussi l'exploit de créer une solitude inédite : celle qui prospère au milieu des autres. Une solitude qui ne naît pas de l'absence, mais de la présence. Pas du vide, mais du trop-plein. Pas du silence, mais du bruit qui empêche d'entendre.
Nos sociétés modernes n’ont jamais été aussi “intelligentes”. Pourtant, nos décisions collectives sont catastrophiques. Analyse du grand paradoxe de notre époque hyper-intelligente et collectivement aveugle.
Contrairement aux idées reçues, l'optimisme n'est ni une forme de déni ni un luxe réservé aux privilégiés : c'est une ressource psychologique fondamentale qui agit en silence, transformant nos relations, notre santé et notre capacité à façonner l'avenir.
Si être HPI n'est pas synonyme de malheur, cela peut néanmoins s'accompagner de particularités psychologiques qu'il convient de comprendre et d'accompagner.
"Tu es trop sensible." "Tu es trop intense." "Tu es trop émotif." Ces reproches qui vous accompagnent depuis l'enfance cachent en réalité vos plus grandes forces. La preuve ? Regardez vos héros préférés.
Cette croyance populaire, selon laquelle "les gentils finissent derniers" tandis que les "bad boys" attirent toutes les attentions, circule depuis des décennies dans notre culture. Des films hollywoodiens aux discussions de comptoir, cette théorie est régulièrement invoquée pour expliquer certaines frustrations sentimentales. Mais cette vision des relations amoureuses résiste-t-elle vraiment à l'analyse scientifique ?
Avez-vous déjà ressenti cette impression étrange de ne pas rentrer dans les cases ? D'avoir trop de passions, trop de centres d'intérêt, trop de talents pour vous cantonner à un seul domaine d'expertise ? Si c'est le cas, vous êtes peut-être ce qu'on appelle un "multipotentiel".
Le QE est-il vraiment mesurable ? Ce que dit (et ne dit pas) la science sur l’intelligence émotionnelle. Spoiler : ce n’est pas si clair.
Cette intensité émotionnelle qui nous enivre peut aussi nous enfermer dans des schémas destructeurs. Comment distinguer la passion qui nous fait grandir de celle qui nous diminue ? Où se situe la frontière entre l'ivresse amoureuse et la dépendance affective ?
Si l'hypersensibilité émotionnelle existe bel et bien comme trait de personnalité, elle peut parfois aussi masquer des réalités plus complexes qui méritent notre attention.
De nombreuses personnes se demandent qui consulter en cas de mal-être psychologique ou de troubles émotionnels. Entre psychiatres, psychologues, psychanalystes et autres psychothérapeutes, les différences ne sont pas toujours claires.
Dans le monde des neuroatypies, une confusion persiste souvent entre ce qui relève d'un trouble psychiatrique et ce qui constitue un trouble du neurodéveloppement (TND). Cette distinction porte en elle des implications profondes sur la façon dont on comprend, diagnostique et accompagne les personnes concernées.
La série Love on the Spectrum a marqué le paysage audiovisuel en mettant en lumière les expériences amoureuses de personnes autistes. Initialement lancée en Australie en 2019 avant d’être adaptée aux États-Unis, cette série documentaire suit des adultes sur le spectre de l’autisme alors qu’ils naviguent dans le monde des rencontres.
Dans cet article, nous allons passer en revue les pires conseils en matière de séduction et expliquer pourquoi ils sont contre-productifs. Plus important encore, nous verrons comment les remplacer par des approches plus naturelles et respectueuses.
L’entrepreneuriat attire souvent les personnes avec un fonctionnement cognitif atypique. Pour les neuroatypiques et les hypersensibles, créer son propre projet entreprenarial peut sembler être la meilleure manière de contourner un monde professionnel qui ne leur correspond pas. Pourtant, cette liberté tant recherchée s’accompagne de défis bien particuliers.
Le perfectionnisme est une caractéristique souvent associée aux personnes à haut potentiel intellectuel (HPI). Cette quête peut être une force motrice, les poussant à innover, approfondir leurs connaissances et viser des standards élevés. Mais elle peut aussi devenir un poids lorsqu’elle s’accompagne d’une peur constante de l’échec et d’une insatisfaction chronique.
Si l'hypersensibilité en elle-même n'est pas genrée, son vécu l'est profondément. Les hommes hypersensibles se retrouvent souvent pris au piège des stéréotypes de genre qui dictent une masculinité incompatible avec l'expression de la vulnérabilité.
La fatigue mentale est un état de surcharge cognitive qui peut toucher chacun d'entre nous, souvent sans crier gare. Elle se traduit par des difficultés à se concentrer, une irritabilité accrue, et une sensation d’épuisement général qui ralentit notre capacité à accomplir les tâches quotidiennes.
La gestion de l’anxiété repose sur une approche holistique qui combine des éléments clés tels que le sommeil, l’alimentation, l'activité physique, les interactions sociales et des techniques thérapeutiques. Chaque stratégie abordée dans cet article s’appuie sur des études scientifiques pour offrir des solutions durables et accessibles.
Depuis une dizaine d’années, les applications de dating ont révolutionné les rencontres en ligne, devenant un outil incontournable pour des millions de célibataires. En promettant rapidité et simplicité, elles ont bouleversé nos habitudes en matière de relations. Pourtant, ces plateformes font face à un essoufflement ...
Dans le monde du haut potentiel intellectuel, Catherine Cuche et Sophie Brasseur se démarquent par leur expertise et leur approche unique. Docteures en psychologie, elles allient depuis plus de vingt ans la rigueur scientifique à une pratique clinique adaptée aux spécificités individuelles.
Le HPI est fréquemment réduit à des stéréotypes qui ne reflètent pas la réalité complexe des individus qui en sont concernés. L'image du "surdoué" idéal, brillant dans tous les domaines, ou du génie solitaire incompris, ne représente qu'une facette de la vérité.
Par rapport aux neurotypiques, qui peuvent facilement naviguer dans les environnements sociaux, professionnels et éducatifs, les neuroatypiques vivent une réalité marquée par la surcharge sensorielle, les attentes sociales imprévues, et des modes de pensée qui ne sont pas toujours compris ni valorisés.
Vous sentez-vous souvent obligé d’aider les autres, même lorsque cela vous coûte du temps, de l’énergie ou du bien-être ? Cette tendance, qui peut sembler altruiste à première vue, cache parfois un phénomène plus profond : le syndrome du sauveur.
Longtemps réduite à des capacités mesurées par des tests de quotient intellectuel (QI), l’intelligence a été perçue comme une forme unique et hiérarchisée, privilégiant les aptitudes logico-mathématiques et verbales au détriment d’autres compétences. Cette vision étroite a façonné nos systèmes éducatifs et professionnels, mais elle montre aujourd’hui ses limites.
Pourquoi est-il si difficile d’admettre une erreur ou d’accepter un point de vue différent ? C’est ici qu’intervient un concept que j’ai nommé le « biais d’égo ».